Journal paroissial

BULLETIN avril 2024

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Journal En Chemin septembre 2021

Journal En Chemin septembre 2021. La méditation est signée Martin Nouis

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Avril 2017

Complément au numéro d'avril 2017:

R... comme?

Camp d'enfants

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février 2017

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Complément au numéro de janvier 2017:

Toutes les prières des 9H

Version papier décembre 2016

Version papier novembre 2016

Version papier septembre 2016

Soyez les Bienvenus au Vully !

Liliane et Innocent, nos nouveaux pasteurs, sans oublier leurs quatre filles… Esther, Sarah, Myriam et Déborah s’installent à la fin juillet…Bienvenue à eux et n’hésitez pas à vous présenter, si vous les croisez !

Oxy News L'été est là et les activités d'Oxygène aussi…
En voici quelques rappels…

Le club est prévu pour les jeunes dès 11 ans, avec comme principe que chacun s’implique et prenne des responsabilités dans la mesure de ses moyens. Les plus vieux sont invités à initier les plus jeunes ou à organiser des activités durant l’été. Les activités sont prévues pour la tranche d’âge 11-20 ans, néanmoins les parents ou personnes plus âgées sont bienvenues au club dans la mesure où elles sont prêtes à donner un coup de main ou à s’impliquer de temps en temps pour le club.

Origine et ancrage… Oxygène est un fruit de l’animation jeunesse du Vully. Sous l’impulsion de la paroisse réformée de Môtier-Vully et en partenariat avec la commune de Mont-Vully. L’animation jeunesse du Vully a pour but de promouvoir le bon développement ainsi que l'intégration sociale des jeunes du Vully. Pour ce faire, elle offre à ces derniers la possibilité de prendre des responsabilités dans le cadre d’activités diverses et de camps ouverts aux jeunes de la région, notamment au travers d’Oxygène ou de La Caverne. Nos maitres-mots sont « participation et accueil inconditionnel ».

Open air cinema 2ème édition @ Mont Vully Du 4 au 7 août, Oxy monte un écran géant sur la place de l’antenne. Durant 4 soirs, le Mont Vully se change en cinéma à ciel ouvert. Prend ta chaise longue et ta couverture, Oxy se charge du film et des boissons.

Nouveautés 2016… Food’n’Work… Nouveau concept participatif de rénovation, d’entretien et d’innovation pour Oxygène. Vendredi soir 29.7 - 19h @ Petite chapelle Séance de projet ouverte à tous les membres suivie d’un souper tous ensemble. Samedi 30.7 - 10h-16h @ Oxy Nant Beach Réalisation des projets discutés la veille avec grillades à midi. Idées travaux: mettre des dalles devant Oxy, repeindre le local, repenser l’aménagement, etc...

Paddles Oxy mise sur le paddle en achetant encore 4 nouvelles planches gonflables pour compléter sa flotte.

Changement d’animatrice, vous l’aurez peut-être déjà appris, mais après 6 ans comme animatrice et 8 ans au comité, Chloé prend de la distance pour aller explorer d’autres horizons. Pour assurer sa succession, Christelle reprend le flambeau et prendra la casquette d’animatrice pour Oxy en 2016. N’hésitez pas à l’accoster si vous la voyez autour d’Oxy cet été, elle se fera un plaisir de faire un brin de causette avec vous ou de répondre à vos questions. Et si vous avez des projets ou des envies pour Oxy, déposez-les lui, elle tâchera de vous aider à les mettre en œuvre.
Envie de plus de renseignements sur comment devenir membre ou autres… Tel. 076/ 429 14 67, antoninlederrey@gmail.com ou Christelle 079/ 721 24 72

Trouver un refuge, un logement n’est pas toujours facile…

La situation des réfugiés vous préoccupe-t-elle ? Vous avez envie de vous investir concrètement ? Prenez le temps de lire l’article à la page 24 de ce journal et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.

Francesca

Le potager s’éclate de joie

Durant l’hiver, la terre a pris le temps de se reposer… Au printemps, les travailleurs dans l’ombre l’ont aérée Un chemin est désormais tracé, au cœur du potager… L’été s’approche… déployant sa chaleur avec générosité Les fruits et légumes ont emménagé, se sont bien installésLe jardinier a labouré, semé, sarclé, désherbé, pour que chacun puisse s’épanouir en toute liberté. Le jardinier céleste, le créateur de tant de diversités Prends soin de nos différences et de nos variétés Fidèlement à nos côtés, joyeusement à proximité Il veille sur notre épanouissement…en toute intimité Arrosant de sa grâce et de sa fidélité Nos vies entières en toute amitié Il s’éclate de joie au cœur de l’humanité Au cœur de nos vies ainsi préparées Semons cet infiniment précieux appelé à germer, à fleurir, à grandir et à se développer Cultiver, échanger, accueillir, récolter Les saveurs fruitées de son Amour partagé Au goût de sa grâce patiemment mijotée Attendent à leur tour, d’être joyeusement dégustées Alors, allons jardiner, sarcler et soigner Son Amour pour nous et pour le monde entier En laissant librement notre joie éclater Tel un feu d’artifices, flamboyant de beauté A l’image de sa grâce offerte avec félicité Irradiant nos cœurs d’étincelles enflammées Prêtes à embraser d’amour, le prochain rencontré

La beauté des fleurs et la joie des fleuristes

Découpé sur la nappe blanche, l’éclat lumineux du bouquet égaye notre dimanche. Il peut aussi bien se trouver sur une table familiale ou occuper le chœur de notre église. Issues des jardins du Vully à la belle saison ou des plates-bandes travaillées patiemment et avec compétence, les fleurs réjouissent notre quotidien ou embellissent nos cérémonies. Un petit groupe de fleuristes s’attache à servir le culte de cette manière toute particulière depuis des années. Avant elles, nombre de Vuilleraines ont consacré un coin de leur jardin et quelques instants de méditation à lier une belle gerbe, un bouquet, comme une offrande. Aujourd’hui, les fleuristes « du dimanche », ou ceux dont c’est le métier, participent gracieusement tout au long de l’année à cette oeuvre d’embellissement.

Si quelques mains vertes désirent témoigner à l’occasion de leur joie et de leur félicité, et fleurir l’église pendant l’année, faites- nous signe ! Il est toujours possible de rejoindre le groupe ! Pour cet engagement, un chaleureux merci à Eliane Gutknecht, Gilberte Delorme, Yvette Guillod, Edith Richard, Josiane et François Chautems pour la beauté de leurs bouquets qui réjouit nos célébrations tout au long de l’année ; et merci aussi à toutes celles qui les ont précédés. Le Conseil de paroisse

Sacristains : vous les aurez remarqués, chaque dimanche, une équipe de jeunes officie fidèlement au poste de sacristain, mettant tout en place pour assurer les aspects techniques du culte. Il manque toutefois 1-2 personnes disponibles à très court terme, en semaine pour les services funèbres ou quelques samedis pour les mariages. Si vous êtes disposé-e-s à assurer ce service rémunéré, merci de prendre contact avec le secrétariat au 026 673.31.15.

DIMANCHE 29 MAI… Môtier au cœur de la Gruyère !

Le saviez-vous ? Le culte transmis par la télévision, est le plus fréquenté le dimanche matin en Suisse…

Venez le vivre en direct ! Francesca Farrow, Bulle

Il est temps… pour la grâce de fleurir
 C’est l’heure du départ… et sans crier gare, Il dit : « Vers mon Père je vais allé, Mais vous ne serez pas abandonnés ! »

L’heure de l’Ascension avait sonné ! Je vous enverrai l’Esprit St Pour vous épauler et vous consoler… Pulsion de vie pour l’humanité A Pentecôte les langues se sont déliées, De manière propice à proclamer La grandeur de Dieu pour notre humanité

Francesca

Confirmations 2016, un choix qui fait sens…

La Pentecôte arrive et avec elle, le moment des confirmations pour le Vully. Nicolas Benoit, Nicolas Gosset, Yannic Guilland et Céline Rätz (de Lugnorre) ; Clémence Peter et Steve Chervet (de Praz) ; Fabienne Walther, Larissa Kaltenrieder, Guilhem Musitelli, Julie Susset, Maeva Giacomotti, Florian Hostettler, Océane Schüpbach, Jessica Junod et Célia Ceppi (de Sugiez) ; Victoria De Melo Guimaraes (de Morat) ; Luc Marti (de Courgeveaux) ; Cyriac Fauth (de Courlevon) et Damien Keller (de Cressier) arrivent au terme de leur parcours de confirmation.

« Arrivent au terme de leur parcours de confirmation » : attention avec cette affirmation !!! Cela ne veut pas encore forcément dire qu’ils confirmeront. Ils ont tous suivi le programme de KT dans notre paroisse avec son lot d’activités scolaires et extra-scolaires, ils ont rempli leurs engagements obligatoires comme volontaires (cours de KT, retraites à Charmey, trois cultes durant l’année, visites d’institutions, camp de ski, récolte de légumes ou vente de roses, etc.) mais la décision de confirmer ou non leur appartient. Il est important pour nous de garder à l’esprit que la confirmation est un choix et chaque jeune peut librement dire oui ou non. Ce choix a été préparé, discuté, remis en question parfois, en groupe ; mais au final, il appartient à chaque catéchumène. En tant que communauté, nous nous devons d’accueillir ce choix, quel qu’il soit, avec le même respect.

Un « non » ne signifie d’ailleurs souvent pas une négation du parcours mais plutôt que ce n’est pas le moment, que la confirmation ne fait pas sens dans la vie du jeune à ce stade. Les « oui » ont quant à eux des significations particulières pour chacun des confirmands, que ce soit par foi, pour marquer son appartenance à la communauté, pour confirmer le choix des parents lors du baptême, pour les cadeaux et j’en passe, chaque oui est unique. Et chacune des réponses est remplie de sens. La grande majorité de ces jeunes confirmera à Pentecôte, mais il est important de se souvenir que c’est un choix. Et si vous voulez savoir ce qui se cache derrière ces « oui », venez écouter les catéchumènes vous l’expliquer bien mieux que moi le 15 mai…

Antonin « Ten » Lederrey

Camp d’été : il est grand temps d’y penser !

Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous organisons, comme chaque année, un camp d’été pour les enfants réformés de 5H à 8H du Vully. Les dates sont désormais connues et les inscriptions distribuées… Du 7 au 11 août nous serons au Centre Réformé de Charmey pour une petite semaine bien remplie de moments de convivialité et bien d’autres aventures !
Besoin de renseignements complémentaires ? Contactez Francesca Farrow 076/ 490 68 35.

Un culte pas comme les autres Dimanche 29 mai 2016

Nous vous invitons à vivre un culte pas comme les autres. Vous pourrez être tranquillement installé dans votre fauteuil en face de votre petit écran à la maison ou alors embarqué dans un car affrété par la paroisse, pour vous rendre à l’église de Bulle et vivre le culte TV célébré par Antonin, Francesca et une joyeuse équipe, en direct. Si le déplacement vous dit ? Réservez la date et ne manquez pas de vous inscrire… toutes les informations seront transmises dans le prochain numéro « en chemin » du mois de mai. Envie de connaître à l’avance les chants ? Venez vous joindre au groupe « venez chanter pour le plaisirs », le jeudi 26 mai à 20h à la maison de paroisse. Nous aurons la joie d’être accompagné par Susanna Dill à l’accordéon. Alors à vos agendas et venez célébrer en direct !
Francesca Farrow

Pâques et après…

Entre Pâques et l’Ascension le voilà à nouveau à leurs côtés. Eux… ses disciples, ses très proches ont été chahuté par cet événement passé. Ne l’auriez-vous pas été ? Un peu comme ce palmier qui a essuyé cette tempête… le laissant fragile, menaçant même de s’effondrer à ne plus pouvoir se lever. Entre Pâques et l’Ascension le voilà à leurs côtés. Cette proximité retrouvée leur permet d’être bien ancré et continuer d’espérer. Un peu comme ce palmier qui va pouvoir se stabiliser… il a fallu échafauder un plan pour le redresser, et lui permettre de s’enraciner. Le Christ est ressuscité, Il est toujours à nos côtés… !
Francesca Farrow

Assemblée de paroisse ordinaire du mercredi 27 avril 2016 à 20h Maison de paroisse

Les membres de la paroisse réformée de Môtier-Vully, dès 16 ans révolus, sont cordialement invités à participer à l’assemblée.
Tractanda :

  • Procès-verbal de l’assemblée ordinaire du 2 décembre 2015
  • Rapport d’activités : - présidente ; - ministre ; - animateur jeunesse
  • Comptes 2015 : - présentation ; - rapport de la Commission d’examen des comptes ; - approbation
  • Elections au poste pastoral
  • Vie paroissiale et divers

Le Conseil de paroisse présente pour élection au poste pastoral, les Pasteurs Liliane et Innocent Himbaza, qui seront engagés à 20 et 80% dès le 1er août. Leur portrait est paru dans le No de janvier et nous les avons rencontrés lors de leur culte de présentation, le 13 mars. Liliane Himbaza-Mouron a été consacrée au ministère pastoral de l’Église évangélique réformée VD (1995) et a exercé son ministère pastoral de 1993-2001dans la paroisse d’Estavayer-leLac, ainsi qu’à l’Aumônerie des EMS de la Broye fribourgeoise depuis 2010.

Innocent Himbaza a suivi des études de théologie au Rwanda puis à l’Université de Fribourg, où il enseigne et conduit des recherches à 20%. Il est pasteur à Estavayer-le-Lac depuis 1998. Etant donné leur parcours dans l’Église fribourgeoise, le Conseil synodal reconnaît leur consécration au ministère pastoral : nous nous réjouissons de leur prochaine élection dans notre paroisse.

Le Conseil de paroisse

Journée Mondiale de Prières

Cette année nos prières prendront le rythme et le tempo de Cuba. Nos amies cubaines nous invitent, au travers de la liturgie qu’elles nous proposent, à réfléchir et à prendre conscience de cette certitude : « Qui accueille un enfant, m’accueille » Dans ce texte, Jésus interpelle ses disciples, à lever les barrières dressées et accueillir les tout petits…Il les invite à voir l’amour de Dieu sur le visage des enfants qui l’entourent et d’en prendre soin. Ce jour-là, les disciples pensaient-ils bien faire en établissant un blocus et un périmètre de protection, isolant Jésus pour le préserver ? Ou étais-ce plutôt pour se préserver une place de choix auprès de Lui ? Tout est question de point de vue… n’estce pas ?

Hier CUBA « souffrait » d’un blocus économique qui a duré plus de 50 ans. Aujourd’hui CUBA ... semble s’ouvrir au monde et gagner le respect et la solidarité de l’ensemble de la communauté internationale. Des relations politiques et diplomatiques se créent. Mais tout n’est pas gagné… derrière de beaux discours, le peuple souffre encore et toujours !

La devise de la JMP est de « s’informer pour prier et prier pour agir ». Alors…Venez écouter au travers de la célébration, les voix des femmes cubaines partageant leurs espoirs et leurs craintes, leurs joies et leurs peines, leurs projets et leurs besoins. S’engager à apprendre... Chaque année la JMP nous donne l’occasion de connaître la vie des habitants d’autres pays, d’appréhender d’autres expressions de la foi chrétienne, les causes des problèmes sociaux, les questions brûlantes du monde et les manières de les aborder. Partager, permet de donner et de recevoir, écouter et s’exprimer, en unissant nos prières. S’informer et découvrir nos points communs ainsi que nos différences, tous deux sources de louange et d’enrichissement.

Toute l’équipe de la JMP du Vully vous invite cordialement à vous joindre à eux pour la célébration du dimanche 6 mars à l’église de Môtier. Venez à votre tour, vous informer pour prier et prier pour agir en vous laissant embarquer par la musique festive et les saveurs cubaines !
Pour l’équipe de la JMP, Francesca Farrow

Des actions de carême qui font la différence!

Le pain du partage est de retour dans les boulangeries Guillaume à Sugiez et Gaillet à Lugnorre ! Cette action-solidarité nous propose d’acheter un pain de leur assortiment, majoré de 50 centimes, qui seront versés aux projets soutenus par Pain Pour le Prochain et Action de Carême.
Samedi 5 mars, dans nos villages, bénévoles et catéchumènes vous proposeront, d’acheter une rose du commerce équitable… au prix de CHF 5.– /pièce.

« Un petit geste pour vous, un grand pas vers la justice pour l’humanité. »
Le même jour…Découvrez également le « Thé du partage ». Cette délicieuse tisane bio aux herbes des Alpes, est vendu dans une élégante petite boîte: au prix de CHF 3.-/ pièce. Idéal pour offrir ou à partager entre amis ! Réservez !
Le vendredi 18 mars dès 11h30 à la maison de paroisse. Au menu… soupe de carême aux légumes du Vully. Ce jour-là, l’idée est d’offrir l’argent, que l’on n’a pas dépensé pour un repas, aux personnes qui en ont besoin (au travers des projets AdC et PPP).

De l’obscurité à la clarté

Au loin on entend le bruit sourd d’un marteau, faisant résonner crûment à chaque coup, les râles de souffrance de la chair transpercée. Père, pardonne-leurs… Ils ne savent ce qu’ils font !
Le ciel torturé, entre obscurité et clarté, s’entremêle de contrastes inquiétant, mystérieux, et revêt subitement une robe endeuillée. Le jour est devenu nuit, tout est accompli !

Le rideau se déchire, la terre tremble réellement, L’officier romain et les soldats tressaillent subitement. Ils voient ce qui se passe et disent humblement. Cet homme était vraiment… le Fils du Dieu vivant !
Décroché, décloué, enveloppé d’un drap neuf, Au creux du rocher, le corps est posé, le repos du sabbat va bientôt débuter. Celui en qui beaucoup ont espéré, a fini par succomber

Vibrant de sanglot les cœurs pleurent l’absence, la peur traque, poursuit, guette ses amis désœuvrés pour eux… quel « à venir ? », que vont-ils devenir ? Le tombeau est scellé, l’horizon embué.
Au lever du jour, la pierre est roulée le tombeau est vide et l’ange installé… pour accueillir les femmes et simplement questionné Pourquoi parmi les morts chercher celui qui vit ?

De l’obscurité à la clarté de la mort à la vie, Il a vraiment… tout accompli Jésus-Christ crucifié est bel et bien ressuscité
Francesca Farrow

A vos plumes et vivez un carême fécond !

Comment l’humanité peut-elle être à la hauteur des enjeux de notre époque ? Comment parviendra-t-elle, par exemple, à remédier à l’injustice dans le monde ou à mettre fin à la destruction de l’environnement ?

S’il est une attitude qui joue un rôle clé dans cette quête, c’est bien la sollicitude. Avoir de la sollicitude, cela veut dire agir avec égard, avec une attention de tous les instants, avec un cœur débordant d’amour. Un beau programme qui permet de protéger les bases essentielles de la vie au lieu de les détruire !

Le calendrier de carême que vous allez bientôt avoir entre vos mains, peut vous aider dans cette démarche : il s’agit en effet d’un recueil de lettres d’amour à la vie, bouleversantes d’authenticité.

Ces lettres… Prenez le temps de les découvrir et à votre tour pourquoi pas vous laissez prendre au jeu… Si vous, vous devriez écrire par exemple à la dignité, la routine ou encore à la pluie… Quels seraient vos mots, vos réflexions et vos prises de conscience ?

Chère responsabilité,
Je t’ai entendue m’interpeler et je ne veux plus être paralysée par la culpabilité, mais me réjouir de t’avoir rencontrée. J’aimerai devenir ta meilleure amie et te faire une place de choix dans ma vie. Parce que sans moi, tu restes muette, ligotée, enfermée et sans toi je titube aveuglément dans l’inconscience de ces vérités qui me dérangent. Chère responsabilité laisse-moi t’adopter et allons de l’avant, main dans la main, le regard bienveillant…

Ecrire… s’engager pour prendre conscience, que nous avons nous aussi notre part à jouer pour protéger les bases essentielles à la vie. Alors à vos plumes et si vous concrétisez une lettre, n’hésitez pas à me la transmettre je serai très heureuse de l’inclure (sans dévoiler votre nom) dans le culte du 28 février qui portera sur la campagne de carême.
Francesca Farrow

Groupes en paroisse et unité de la communauté

De cette période de transition pour notre paroisse, nous espérons une continuité et un renouveau par l’engagement de petits groupes de soutien fidèles. Les formes de convivialité développées au fil des ans, nous portent dans notre mission de proximité. L’activité la plus connue et visible du témoignage de l’Évangile, reste le culte célébré chaque dimanche. Les autres activités axées sur la réflexion et la transmission de la Parole, sont nombreuses et presque toutes œcuméniques: groupes de lecture biblique, rencontres de partage, de prière et de chants, petitsdéjeuners avec « tartine méditative ».

Tisser des liens d’amitié, se ressourcer, se former spirituellement, favoriser la transmission du message chrétien, contribuent à une meilleure harmonie dans la communauté dont les effets peuvent être observés pour qui sait les voir. Selon les groupes, la participation est parfois restreinte mais toutes ces contributions enrichissent la partie la plus visible de tout l’édifice. Ce flot d’activités favorise toutes nos célébrations et produisent des effets dans notre entourage, notre vie quotidienne et au loin, pour la paix dans le monde.
Pour le conseil de paroisse, Brigitte Hirschi Lizzola

Remontée hivernale

Quel art… que le ballet des arbalètes qui dansent la farandole, de la station brouillardeuse à cet horizon flamboyant. Elles offrent inlassablement une assise, à celles et ceux qui deux lattes aux pieds se laissent tracter vers de haut sommet. Une assise précaire…pas question de s’affaler sur l’outil, mais plutôt s’ajuster pour avancer en toute sérénité. C’est qu’il y a deux places sur ces engins-là et pour éviter la chute, il faut s’épauler et se laisser guider. L’arbalète de nos remontées mécaniques me fait penser irrésistiblement au tout Autre… Seigneur, permet-nous de percevoir et ressentir, que sur nos parcours de vie parfois verglacés, nous retrouvant au pied d’une montagne dans un brouillard opacifiant masquant notre espérance… Tu es là ! Tu es notre compagnon de route sur l’arbalète de nos chemins et de nos lendemains. Tu as l’art d’être à nos côtés, quelque soit notre météo personnelle, de t’ajuster, de nous épauler et nous guider… Sois le bienvenu ! Amen !
Francesca Farrow

Innocent et Liliane Himbaza à Môtier-Vully

La candidature choisie par la commission de repourvue du poste, de M. et Mme Innocent et Liliane Himbaza, comme nouveaux pasteurs est agréée par le Conseil de paroisse et le Conseil synodal. Tous deux pasteurs à Estavayer-le-Lac, ils envisagent avec plaisir la suite de leur parcours ministériel au Vully. Ils s’installeront à Môtier avec leurs 4 filles, en âge de scolarité obligatoire, dès le 1er août 2016. Liliane Himbaza sera engagée en tant que pasteure à 20% et Innocent Himbaza à 80% pour ce ministère.

Liliane consacrera son travail pastoral aux visites, à l’accompagnement des personnes âgées ainsi qu’aux relations de deuil et aux services funèbres. Innocent partagera sa foi par la prédication et la discussion de la Parole de Dieu : très accoutumés dans la Broye aux défis quotidiens d’œcuménisme, de travail avec la jeunesse, de catéchisme, de collaboration avec les bénévoles, d’organisation d’événements et de cultes, ils noueront des contacts fructueux avec les paroissiennes et les paroissiens de tous âges. Innocent continuera un jour par semaine son travail de recherche, d’enseignement et de traduction de la Bible à l’Université de Fribourg.

Leur profil de formation, leur expérience, leur intégration dans l’église fribourgeoise et leurs personnalités attachantes et rayonnantes nous ont convaincus. Pour faire plus ample connaissance, un culte de présentation sera célébré par Liliane et Innocent le dimanche 13 mars 2016. Le Conseil prévoit leur élection par l’Assemblée de printemps, le 27 avril prochain.
Pour le conseil de paroisse, Brigitte Hirschi Lizzola

Semaine de l’unité 2016

Une des thématiques de la semaine de l’unité nous rappelle, cette année, que nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde. Sel et lumière mettent en valeur et donne du goût à l’existence et ces saveurs, nous dit l’évangile, sont à partager sans modération ! Fabriquer une bougie et focaliser sur la mise en lumière de l’amour de Dieu semé au cœur de notre existence… Se laisser embarquer dans un conte aux goûts bien savoureux d’espérance, tel est le programme que nous proposons aux élèves de 5H et 6H le samedi 23 janvier. (Les inscriptions seront distribuées en classe.)
Francesca Farrow

Actes ecclésiastiques 2015

Nous les avons confirmés dans l’alliance de leur baptême :

  • De Sugiez : Florin Knuchel, André Ghirardin. 
  • De Praz : Gwendoline Gross, Yannick Gross, Raphaël Guillod. De Môtier : Sabrina Fürst. 
  • De Lugnorre : Nathalie Cressier, Fabienne Gimmel, Larissa Trachsel, Romane Spenle. 
  • De Joressens : Rachelle Gaillet, Damien Bühlmann. 
  • De Mur : Luc Gaillet. 
  • De Cressier : Céline Bart.

Nous avons été les témoins de leurs promesses et nous avons demandé pour eux la bénédiction de Dieu :

  • Du Vully : Géraldine Ruede et François Gillard, Valérie Macherel et Fabrice Simonet.
  • De l’extérieur : Nina Richner et Stephan Spahni de Chiètres, Sabrina Habermacher et John Vidal Prieto de Chiètres, Julia Randriamanana et Gabriel Ruffieux de Zollikofen, Sarah Huber et Jonas Rohrer de Steffisbourg, Simone Tschudi et Marc Olivier Bretscher de Küsnacht, Sarah Müller et Martin Walther de Zürich.

Nous nous sommes engagés lors de leur baptême ou présentation à être une Eglise qui les accompagne et prie pour eux :

  • De Sugiez : Mickaël Khiari, Thomas Fragnière, Lucie Fragnière, Lucy-Anne Richardson, Naoëlle Victoria Hostettler.
  • De Nant : Elise Jeanrichard.
  • De Praz : Maël Rufener, Charline Rufener, Simon Ryser, Tobias Ryser, Maeva Celia Derron.
  • De Lugnorre : Maël Levy Walther.

Nous les avons remis à Dieu et avons prié pour leur famille en deuil :

  • De Sugiez : Mina Schenk-Stettler, Marcel Haldi, Fritz Gross, Erika Haldi-Gurzeler, Suzanne Seilaz-Cygan, Georgette HostettlerGuillod, Blanche Elisabeth Parisod, Elsbeth Seilaz, Marcel Rueggsegger.
  • De Praz : Albert Singer, Lucien Chardonnens.
  • De Môtier : Maurice Chervet, Jacqueline Zehnder-Petter, Curt Edouard Binggeli, Frieda Derron-Dürig.
  • De Lugnorre : René Petter, Françis Cressier.
  • De Mur : André Cressier, Georges Guillod, Daniel Gentizon, Georges Amiet.
  • De l’extérieur : Marcelle Schmid, Nicolas Perrottet, Verena Fetzer-Ris.

Attendez…Ne courrez pas !

Je sais, en cette période, on s’emballe vite, il faut aller de tous les côtés, faire la liste des invités, dresser le menu… et les cadeaux, qu’est-ce qu’on va offrir cette année ? Et si cette fois c’était différent, inattendu… si cette année vous vous offriez le luxe de prendre le temps de vivre l’Avent différemment.

Attendez… Ne courrez pas ! Prenez le temps, l’Avent est là ! La première fenêtre s’ouvre, et avec elle une bouffée d’espérance. Une à une chemin faisant, elle vont nous rapprocher de la toute grande… la porte au cœur du calendrier. Vous l’a connaissez n’estce pas ? Elle s’appelle 24 et trépigne d’impatience à l’idée d’être ouverte, d’être dévoilée pour vous accueillir. Ce jour là sera portes ouvertes sur un cadeau infiniment précieux qui vous est adressé.

Ne courrez pas ! Prenez le temps, Il est là ! Celui tant attendu est arrivé, on l’appelle Sauveur de l’humanité. Nulle campagne d’affichage ou spot de publicité, le chant des anges anime le ciel et une étoile montre le chemin. Les bergers se mettent en route, eux les moins que rien se sont laissés interpeller au cœur de leur train-train.

Prenez le temps, installez-vous ! Il a tant d’Amour à vous offrir, à déguster au jour de fête, à tisser au cœur de votre vie. L’inouï se produit bel et bien cette nuit-là, alors que personne ne l’attendait. Au creux de la mangeoire un sauveur est né... lieu inédit pour la circonstance et pourtant si commun dans le quotidien.

Ne courrez pas ! Cheminez dans l’Avent en prenant le temps de vous rencontrer, d’espérer, d’accueillir et d’aimer. Il met en nous quelque chose d’unique et merveilleux qui ne demande qu’à grandir tel ce petit bébé. Ne vous emballez pas, le cadeau est là, à portée de main, à portée de foi !
Francesca Farrow

Une bougie en guise d’accueil

Des centaines de petites mains les ont trempé, des milliers les ont reçu en guise de bienvenue. Au temps de Noël, elles ont éclairé de nombreuses maisons au Vully… C’est dans l’atelier et avec les bons soins de Trudy Schmutz que cette tradition a traversé les temps. Merci chère Trudy d’avoir accueilli tant d’enfants et partagé tes talents pour la préparation des bougies offertes aux nouveaux habitants. Cette année cette tradition-là s’éteint, et une nouvelle flamme scintille au loin…alors ouvrez l’œil!
Francesca Farrow

Délégué au Synode

Frédéric Noyer, qui a œuvré comme président du Synode jusqu’au 19 septembre dernier, a remis son mandat de représentation de notre paroisse. Nous le remercions pour son grand engagement à la Présidence du Synode, et pour toutes les activités de promotion et de rayonnement de la présence protestante dans le canton. L’Assemblée de paroisse élira un-e Délégué-e au Synode. Notre petite délégation se compose de la présidence, d’une ministre consacrée, et pour une période ce sera Francesca Farrow, et de deux délégués, dont Antonin Lederrey et une personne à élire en Assemblée.

Engagement d’une concierge et de nouveaux sacristain(s)

Le Conseil de paroisse a engagé dès cet automne Mme Claudina Costa pour le service de conciergerie. Vous aurez l’occasion de faire sa connaissance autour ou dans l’Église, ou devant chez elle, car elle habite tout à côté, au-dessus du petit magasin. On lui souhaite d’ores et déjà plein de satisfaction dans ce nouvel engagement. Pour le rôle de sacristain(s) que Kinet occupait également, nous avons développé l’idée de faire partager cette activité à quelques jeunes adultes étudiants (contre une petite rétribution) et des paroissiens bénévoles que nous devons encore former. Entre les remplacements à organiser et les personnes nouvelles en activités diverses, on espère que tout se passera bien!

Assemblée de paroisse ordinaire du mercredi 2 décembre 2015 à 20h

L’ordre du jour qui vous parvient aussi par tout ménage, reprend les points habituels d’une assemblée d’automne. Cette année, nous nous réjouissons de pouvoir en Assemblée vous informer plus avant sur la repourvue du poste pastoral et le choix de la commission et du Conseil de paroisse, pour le couple pastoral et la famille qui rejoindront la paroisse de Môtier au 1er août 2016.
Pour le Conseil de paroisse, bien amicalement, Brigitte Hirschi Lizzola

Dimanche de reconnaissance et temps à venir

Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux…
Les pasteurs Pierre- Philippe et Florence Blaser nous ont laissé les pensées de l’Ecclesiaste (Ecc. 3, v. 1-8) entre autres méditations, lors du culte de reconnaissance et d’adieu, du 4 octobre dernier. La grande affluence des paroissiens et amis, les contributions musicales et les prières des enfants ont rendu chaleureux et inscrit pour longtemps dans la vie paroissiale, ce culte festif. Associée à la Fête des récoltes, c’était une célébration magnifique, suivie de moments de grande convivialité à la Maison de paroisse, un verre de blanc et un morceau de gâteau du Vully, et un bol de soupe à la main, comme il se doit.

La commission de repourvue du poste pastoral s’est réunie courant octobre pour une séance décisive. Pour résumer les démarches, en août et septembre, les dossiers parvenus durant l’été ont été analysés. Nous avons reçu des candidat-e-s et avancé dans notre recherche : délai de rédaction oblige, on peut dire qu’une candidature se profile plus précisément pour la repourvue du poste pastoral au Vully. Après la proposition faite par la commission de repourvue, le Conseil de paroisse prendra une décision et tiendra les paroissiens informés en Assemblée de paroisse le 2 décembre.

L’intervalle à prévoir jusqu’à l’été prochain

Le Conseil de paroisse a d’ores et déjà engagé Francesca Farrow en complétant de 50 à 100% son poste diaconal. Pour faciliter la rencontre individuelle et spontanée, elle s’installera les mardis à la Petite Chapelle de Sugiez, dès le 3 novembre. Dans En Chemin, nous poursuivrons l’agenda des cultes, des activités régulières, les petits articles et la rubrique détaillant les permanences pour vous tenir informés.

Nous espérons pouvoir mettre tout en œuvre et continuer à maintenir au mieux les services paroissiaux auxquels vous êtes habitués tout au long de cette période d’intérim.
Pour le Conseil de Paroisse, Brigitte Hirschi Lizzola, présidente

Fête des récoltes

Sous un soleil radieux les jeunes ont sillonné le Vully pour récolter vos dons, puis ils ont décoré la maison de paroisse et préparés les courges pour la soupe de l’agape festive du lendemain. Un immense MERCI aux jeunes pour leur participation et à vous tous pour votre générosité, qui a fait le bonheur de 5 institutions qui viennent en aide au plus démunis.

« Oscar et la dame rose » Le 13 novembre à Môtier,

par le Théâtre de la Marelle Comment expliquer à un enfant de 10 ans qu’il va mourir ? Et qu’il est possible, si on le veut, de ne pas avoir peur de la mort ? Qu’elle n’est pas une punition mais un fait ?

Oscar séjourne à l’hôpital pour les enfants. Ni les médecins ni ses parents n’osent lui dire la vérité sur sa maladie. Seule Mamie Rose, la « dame rose » qui vient faire des visites dans cet hôpital, communique avec lui sans détour. Pour le distraire, elle lui propose un jeu : faire comme si chaque journée comptait désormais pour dix ans. Et pour qu’il se confie davantage, elle lui suggère aussi d’écrire à Dieu. Ces lettres décrivent douze jours de la vie d’Oscar, douze jours qui seront peut-être les derniers, mais qui, grâce à Mamie Rose, deviendront légende.

La Terre en partage,

c'est le thème de la Campagne DM-EPER que nous vous invitons à vivre activement avec nous et nos partenaires au Brésil et au Liban. Prenez le temps de lire le dépliant ci-joint en encarter et venez au culte du 22 novembre !

Chers paroissiennes et paroissiens,

Ces lignes vous parviennent alors que notre départ de la paroisse est imminent. Nous nous retrouverons encore lors du culte du 4 octobre, dans la reconnaissance pour ces 10 années de vie paroissiale partagées. Que de moments intenses passés ensemble ! Mais quels souvenirs mentionner ?

Nous reviennent en mémoire les merveilleuses rencontres de l’éveil à la foi, comme celle où chaque petit avait apporté sa peluche dans l’arche de Noé, ou celle du Noël 2010, quand la joie des 43 bambins présents (plus leurs parents) inondait l’église! Nous nous rappelons les rires, les chants, les prières des enfants et des accomps pendant les camps d’été à Charmey ; la joie sur le visage des enfants aux Noël des familles à l’étable du village, lors du spectacle d’ombres chinoises ou de la marche au flambeau…

Dans notre souvenir, il y a aussi les retraites et les entretiens de confirmation avec les catéchumènes, ainsi que leurs lettres remplies de mots touchants. Les corbeilles de légumes donnés généreusement aux Récoltes ou le vent qui soufflait dans les feuilles des marronniers lors des cultes des vendanges. Quels défis il a fallu relever pour mettre sur pied les cultes radio ou télédiffusés, et ainsi partager notre prière au-delà de notre paroisse ! Et quel plaisir ce fut de bavarder dans le car des sorties paroissiales ! Nous repensons également aux personnes qui ont commencé un nouveau départ dans la foi, ou à celles qui se sont réconciliées avec Dieu, l’Église, leur famille, eux mêmes.

Résonnent encore dans nos cœurs les cultes de l’Avent avec la participation des fanfares, des chœurs, des solistes ; et nous revoyons l’école du dimanche dans notre sacristie bondée ! L’image des chers résidents du home, qui attendaient patiemment la pasteure, reste présente, de même que les longues soirées de préparation avec les catéchètes où l’on répétait les danses des enfants dans la bonne humeur ! Nous nous souvenons des retraites des Conseils de paroisse et des projets menés, de la mise sur pied d’actions Terre Nouvelle ou de campagnes œcuméniques. Nous revivons les instants passés auprès des familles touchées par une situation de détresse ou par un deuil, les visites auprès des malades ou l’accompagnement des mourants.

Nous n’oublierons pas les familles joyeuses d’accueillir un enfant ou les couples absorbés par la préparation impatiente de leur mariage. Et comment relater, par exemple, la joie de danser avec le groupe préparatoire de la JMP Cameroun, le plaisir de chanter avec le groupe paroissial, les envolées théologiques et existentielles dans les groupes d’étude biblique ? Nous nous rappelons l’accueil toujours chaleureux des secrétaires et de la concierge à la maison de paroisse, les signes complices avec les organistes à travers les rétroviseurs de la galerie, les lecteurs et les anciens fidèles à leur tâche, le soutien sans faille du sacristain dans tous nos projets. Nous n’oublierons pas la belle entente avec nos sœurs et frères catholiques, les communes du Bas et Haut-Vully et le corps enseignant. Pour sûr, les contacts riches, dimanche après dimanche, sur le parvis de la belle église, nous manqueront ! Il y a enfin les partages intenses ainsi que les collaborations fructueuses avec les collègues.

Bref, impossible de répertorier tous nos bons souvenirs tant ils sont nombreux !

Nous aimerions remercier toutes les personnes qui ont œuvré à nos côtés, sans oublier celles qui l’ont fait dans l’ombre et celles qui ont prié pour nous, partageant le même désir de maintenir vivante une communauté de foi dans le Vully. Merci aussi aux personnes qui ont pris le temps et la peine de nous écrire une lettre de reconnaissance et de vœux ; cela nous a fait chaud au cœur. Soyez sûrs que nos prières vous accompagneront et que vous nous resterez chers ! Nous espérons que chacunE poursuivra son engagement et même que vous serez plus nombreux à le faire aux côtés du/de la prochainE pasteurE, ainsi qu’avec les actuels collaborateurs de la paroisse.

« Que Dieu vous bénisse et vous garde, qu’il fasse rayonner sa face sur vous et qu’il vous accorde sa paix ! »
Florence et Pierre-Philippe

Chère Florence et cher Pierre-Philippe, La Paroisse et les paroissiens vous sont infiniment reconnaissants de tout ce que vous avez accompli durant ces dix ans, de la bonne collaboration que vous avez entretenue avec vos collègues à la jeunesse, en diaconie ou au catéchisme, lors des activités œcuméniques et avec les Conseils successifs. Vos compétences, la qualité de votre écoute, vos deux personnalités si riches et si généreuses, tout ce que vous avez créé avec les enfants, leurs parents, avec les catéchumènes, les cultes où vous redonnez vie et force au message du Christ, votre présence apaisante, lumineuse, dans la tristesse des cultes de décès et dans la joie des baptêmes, l’accompagnement des aînés, des endeuillés, ont représenté pour notre paroisse, une vraie bénédiction. Grâce à vous nous sommes fiers de notre Église vivante, créative, ouverte au monde. Vous aurez marqué durablement les Vuilleraines et les Vuillerains proches ou moins proches de l'Église. Vous avez été, vous êtes des semeurs d’espérance.
Pour tout cela et pour tout ce que vous avez semé dans nos mémoires ou que nous avons vécu ensemble, nous vous disons de tout cœur, MERCI Florence, MERCI Pierre-Philippe.

Le Conseil de Paroisse invite chacune et chacun à témoigner de sa gratitude et son amitié lors du culte de reconnaissance qui sera célébré le dimanche 4 octobre à Môtier-Vully, et qui sera suivi d’une petite agape à la maison de paroisse.

Prédications

A côté de la sainte cène, la prédication est un moment fort du culte protestant. Vous trouvez ci-après quelques messages apportés ici, dans la paroisse du Vully, à diverses occasions.

Célébration des vendanges, 26 septembre, 2010
Lectures : Proverbes 31, 4-8 et Matthieu 26, 26-30

A en croire une certaine locution latine – in vino veritas – la vérité, c’est dans le vin qu’on la trouverait.

La vérité ne sortirait pas seulement de la bouche des enfants : elle surprendrait aussi les grandes personnes un peu imprudentes, celles qui ont déjà fait santé plus de 4 fois et qui ne s’en sont pas aperçues.

In vino veritas.

On aurait aimé savoir si cette vérité surgit une fois que la barre des 0,5/mille a été franchie. Mais le dicton ne le précise pas.
On aurait aimé savoir, aussi, à partir de quel taux d’alcoolémie la vérité qui apparaît mérite encore ce nom. Avec le vin, à la longue, la pensée devient plus confuse, et les paroles se muent en cafouillage… 

In vino veritas.

En admettant que ce dicton dise vrai, devrions-nous en conclure que les dégustateurs d’apéritifs sont en fait des chercheurs de vérité ? et les participants à la fête des vendanges des hommes en quête spirituelle ?

La question mérite un détour.
La vérité que le vin délivre est toutefois une vérité avec un « v » minuscule, une vérité tout humaine.
In vino veritas est une phrase qui, rappelons-le, ne vient pas de la Bible.
Eh non. Pas plus d’ailleurs que de l’univers religieux.

Ce serait plutôt une idée populaire.
Une citation latine particulièrement appréciée des érudits de la table ronde.

Elle a fait sa place dans la littérature.
Emile Goudeau, nous l’avons entendu, lui dédie un poème (Le vin de vérité ).

In vino veritas raconte une expérience courante.
Cette expérience la voici : le vin aurait cette faculté de délier les langues. Sous son emprise, le consommateur serait porté à prononcer une vérité qu’il se serait interdit s’il était resté sobre.
L’homme qui a bu devient expansif. La vérité lui échappe alors.

La vérité ? Mais quelle vérité ?

Une vérité personnelle ;
une opinion à propos de quelqu’un, un ressentiment, une histoire cachée ;
quelque chose qu’on estime bon à ne pas dire ;
par peur de blesser ;
pour protéger, ou se protéger ;
par peur de révéler ;
par peur de susciter un conflit.
Le vin, en ce sens, serait un traître.
Sans qu’on le veuille, il offrirait les clés de notre mémoire à toute la compagnie.

Nous voyons maintenant que ce dicton, in vino veritas, nous conduit plus loin. Il nous dit que les êtres humains ont en eux une part de vérité qu’ils ne souhaitent pas révéler ; que leur expérience leur inspire la prudence ; que toute vérité n’est pas bonne à dire.

Ainsi donc, à côté de toutes les petites vérités que le vin a pu révéler autour de la table dans l’histoire des hommes, il en demeure une plus grande, à savoir que tous, nous avons notre vérité.
C’est la vérité de notre être, la vérité de notre personne, la vérité de notre vie.

Et c’est là peut-être la vérité qui compte vraiment.

Dans le livre des Proverbes que Gaby nous a lu tout à l’heure, un roi parle à son fils et lui rappelle que la misère, le désespoir conduisent parfois à la boisson. Cela aussi est une vérité : la vérité de la soif inextinguible. Ce buveur-là boit non pour révéler sa vérité, mais pour tenter de la noyer dans les boissons fortes. Le vin surconsommé raconte à sa manière la vérité misérable d’une personne encline au désespoir.

In vino veritas.

La vérité de l’homme est donc parfois présente dans le vin qui la révèle. Mais cette vérité n’est peut-être pas celle qu’on espère. C’est une vérité parfois cruelle comme peut l’être une caricature. De celles qui mettent en évidence nos travers.

La vérité qu’on espère – celle qui correspond à notre soif profonde – paraît soudain bien éloignée de la vérité qui se dit dans le vin.

Mais alors, où est-elle, cette vérité avec un grand V ?
Cette vérité forte, consolante, sur laquelle s’appuyer ?
Où demeure cette vérité qui ne trahit point ?

Ainsi que nous l’avons lu dans l’évangile de ce jour, le Christ a choisi une coupe de vin pour dire qu’il se donnait à nous.

C’est dire qu’à travers le vin de l’alliance, à travers la coupe de bénédiction, une autre vérité se donne.

Une vérité d’acceptation, car nous sommes acceptés.
Une vérité d’accueil, car nous sommes accueillis.
Une vérité d’amour, car nous sommes aimés.

In vino veritas : voici que ce dicton prend une forme religieuse.

Dans le vin partagé à l’église, le dimanche lors d’un culte ou lors d’une messe, se dit la vérité de Dieu.

Une vérité qui accueille toutes nos petites vérités.
Nos vérités difficiles. Nos vérités faciles.
La vérité de nos complexes et celle de nos fiertés.
La vérité de notre vie, telle qu’elle est et sans restriction.

In vino veritas.

Parce que le Christ ne s’est pas contenté de nous raconter l’amour de Dieu.
Il l’a aussi dit en actions.
Cette vérité, il l’a dite à en perdre sa vie.

Entre catholiques et protestants, entre humains de différentes cultures, de différentes religions, nous sommes conduits à nous souvenir de ceci : nous sommes acceptés en vérité. Acceptons-nous les uns les autres en vérité.


Ce matin, nous avons donné un sens spirituel à un dicton populaire !

Je pense que les autorités d’Eglise ne nous en tiendront pas rigueur.

In vino veritas,
Dans le vin de la table ronde se donne la vérité de l’homme.

In (di)vino veritas,

Dans le vin de la table de communion, dans la vie et l’évangile du Christ se donne la vérité de l’amour de Dieu. Amen

Pierre-Philippe Blaser, 26.09. 2010

Conférence donnée le 24 août 2007 à l’église de Môtier-Vully lors du symposium organisé par le Docteur Rolli Jacob

De passage à la déchetterie de mon village pour y déverser quelques papiers superflus hérités de notre industrie et du mode de vie qui l’accompagne, j’ai remarqué dans la benne une série de livres abandonnés, jonchant la masse des supports publicitaires. Parmi ces livres, datés visiblement des années 1950, une série d’ouvrages aux couleurs délavées entendait informer la jeunesse de l’époque sur les progrès de la science. L’un d’eux acclamait les avancées techniques des fusées soviétiques et états-uniennes. Visiblement, la science du moment enthousiasmait le grand public par ses projets de conquête spatiale. Un deuxième volume, traitant de technologie médicale, évoquait les espoirs liés à la radiothérapie.

Dans le même lot, une autre série de fascicules, au format comparable et aux couleurs également dégradées, proposait une ixième réédition de contes de fées et autres fables destinés à l’imagination vorace des enfants. Epris d’un élan récupérateur, j’ai saisi la série des légendes enfantines, en ayant soin de ne pas m’encombrer des ouvrages de sciences. Je ne voulais que des écrits actuels. De retour à la maison, j’ai épluché ces fables, explorant celles que je ne connaissais pas et savourant d’un plaisir intact les récits de mon enfance. L’occasion me fut donnée, à l’issue de cet épisode, de me demander pourquoi j’avais si délibérément écarté les ouvrages scientifiques au profit des vieux mythes. La réponse fusa : j’aime infiniment les ouvrages de science – ou plus exactement, de vulgarisation scientifique –, mais je ne souhaite en aucune manière m’embarrasser de livres périmés. Un livre de science est utile pourvu qu’il soit actuel ; en ce domaine du savoir, tout ce qui date est relégué à l’histoire de la pensée.

Certains écrits traversent allégrement les âges, d’autres ont une valeur passagère. Les ouvrages de science doivent se contenter de scander les étapes d’un flux ininterrompu de découvertes. Les vieux mythes, eux, ne prennent pas de ride. Ils continuent de questionner, alertes et désinvoltes, les coins reculés de notre âme.

Au terme de cette réflexion sommaire, je me suis dit que je n’aurais pas été seul à effectuer un pareil tri. La science elle-même sait se débarrasser quand il le faut des ouvrages caducs.
Est-ce à dire que la science serait disqualifiée sur la durée – et donc aussi dans l’absolu – devant des récits mythiques vieux pour certains d’entre eux de plusieurs siècles ?

Cette idée ne m’a pas même effleuré l’esprit. Il y a, entre les vieux mythes et les ouvrages de science, une fonction différente. Ces deux catégories d’écrits ne mobilisent pas la même part de subjectivité, celle de leurs auteurs autant que celles de leurs lecteurs. Un homme de science, un médecin, un biologiste, sait très bien dans quel cadre s’inscrit son discours. Il cherche à mieux saisir une vérité, la vérité du corps humain, de son fonctionnement et de son dysfonctionnement, la vérité de la maladie et de la santé. Et cette vérité-là, on sait qu’il l’atteint toujours mieux. Et, puisque, en sciences, aujourd’hui est toujours mieux qu’hier, les ouvrages passés perdent vite de leur valeur.

La mythologie classique, les grands textes religieux, ne sont pas du même ordre de connaissance. Ils recèlent quelque chose qui fait qu’on y revient. Ils touchent à cette part de notre être qui n’évolue pas. Au fond, peut-être que les grands textes religieux ou légendaires sont pour le penseur ce que le corps est pour le médecin. Ils constituent un corpus, un ensemble à explorer, à interroger, à investiguer. Et, selon les époques, ils ne répondent pas de la même manière, comme une prise de sang au XIXe siècle ne peut livrer autant d’informations qu’une prise de sang au XXIe siècle.

Mon travail de pasteur me conduit spontanément à m’intéresser aux récits anciens, symboliques, poétiques et religieux. Les interroger est une manière d’interroger la vie dans son déroulement. Non d’abord la vie organique, physiologique, mais la vie temporelle, insérée dans une histoire, une histoire de vie justement. Relire les textes est une démarche qui donne du sens à l’existence, une manière de faire quelque chose de ce qui nous arrive. Les textes religieux mis en résonance avec le vécu d’hommes et de femmes en situation de souffrance – ou de diminution de leur capacité – font d’eux des chercheurs de vérité à leur tour. D’une vérité toutefois différente de la vérité clinique : après avoir entendu le diagnostic du médecin, l’homme souffrant est conduit à émettre son propre diagnostic, à décrire l’état de son être profond, à esquisser le sens de sa vie, à évoquer les vicissitudes qu’il a déjà endurées et à envisager les étapes qui se dressent devant lui. A ce stade, la question religieuse, le mystère de Dieu, le mystère de l’homme, surgissent presque spontanément.

Cette conclusion sur la différence des discours entre la science et les textes mythologiques – et, a fortiori, entre la science et la croyance religieuse, – est le résultat de plusieurs siècles de cohabitation plus ou moins querelleuse. D’âpres combats ont, entre la science et la croyance, ponctué l’histoire de l’Occident. La médecine a dû plus d’une fois se distancier de la croyance avant que de progresser et de revêtir l’aura qu’on lui reconnaît aujourd’hui. En langage courant, on dirait que la science et la croyance se sont divorcées et que chacune mène sa vie de son côté. Bien que cette image soit sensiblement exagérée dès que l’on considère les hommes religieux engagés dans la science médicale, comme le moine Johann Gregor Mendel, le pasteur Albert Schweitzer ou même le naturaliste Louis Agassiz, né ici même à Môtier, qui, après avoir étudié la médecine, s’est mis à rechercher dans la nature les signes du projet créateur de Dieu . Puisque, aussi, de nombreux médecins accordent à la dimension religieuse une part sérieuse pour le rétablissement des malades. De tels savants sont des passerelles entre la vision scientifique et l’approche religieuse de l’homme.

Cela dit, sommes-nous parvenus au terme de cette histoire mouvementée entre la science et la foi ? Est-ce que cette stricte séparation des discours ainsi que nous le vivons actuellement correspond à la vérité de l’homme ? Pour amorcer une réflexion, je me permettrai de citer brièvement Marcel Proust, auteur français, fils de médecin, qui, par la finesse de ses analyses sociales, en vient au fil de ses pages à énoncer des esquisses théoriques, comme celle-ci :

« Nous remplissons l’apparence physique de l’être que nous voyons de toutes les notions que nous avons sur lui, et dans l’aspect total que nous nous représentons, ces notions ont certainement la plus grande part. Elles finissent par gonfler si parfaitement les joues, par suivre en une adhérence si exacte les lignes du nez, elles se mêlent si bien de nuancer la sonorité de la voix comme si celle-ci n’était qu’une transparente enveloppe, que chaque fois que nous voyons ce visage et que nous entendons cette voix, ce sont ces notions que nous retrouvons, que nous écoutons ».

Si je paraphrase grossièrement ces propos, tout homme qui écoute ou observe un autre homme cherche à y retrouver les notions qu’il en a. En d’autres termes encore, ce que nous écoutons en l’homme qui est en face de nous est l’idée qu’on s’en était fait, nous cherchons à y retrouver nos théories, nos édifices intellectuels, nos schémas.

La science médicale et le discours religieux ne sont-ils pas l’une et l’autre menacés de sombrer dans ce genre d’excès ? La connaissance de l’homme, aussi brillante soit-elle, n’en vient-elle pas à rendre sourd celui qui la possède face à l’infinie complexité des signaux que son vis-à-vis, de chair et d’os, émet ? Les chemins de la guérison sont-ils toujours aussi clairement tracés qu’on le pense ? La religion, on le sait depuis qu’elle existe, est menacée de sombrer dans l’idéologie, dans le besoin de rendre l’homme et le monde conformes à ses dogmes. Ce n’est pourtant pas là sa vocation. Son premier devoir est celui de l’écoute attentive de ce qui se dit, de ce qui se donne dans la parole de l’autre. La « science religieuse », si vous me passez cette expression, devient opératoire lorsqu’elle ouvre à l’homme souffrant des espaces de paroles, de réseaux d’images, des fenêtres émotionnelles et spirituelles qui autorisent un chemin vers une santé meilleure, qui se dit, en langage religieux, l’espérance ou le salut. La médecine contribue à préserver la religion contre les discours totalisants et simplificateurs.

Mais la science médicale, de son côté, est parfois aussi exclusivement confiante dans ses modes d’investigation, dans ses laboratoires d’analyse ou ses technologies. Elle est elle aussi menacée de n’entendre dans la parole du patient que les schémas théoriques qu’elle a façonnés. Peut-être l’interpellation religieuse peut-elle lui évoquer l’importance de la vie inscrite dans le temps et l’espace, dans la relation et la réflexion, et non pas seulement dans sa dimension organique ou chimique. Peut-être la spiritualité peut-elle lui dire l’univers de sens qu’il faut préserver pour le patient, l’importance de son devenir. Il manque quelque chose si l’annonce d’un diagnostic se fait en l’absence de ces dimensions.

L’énoncé d’un pronostic relatif aux résultats d’un traitement outrepasse toujours les seules données de statistique. Peut-être est-ce le rôle de la dimension religieuse que de redire à la science l’inscription historique de la vie, la part du devenir de chaque personne, et l’intégration de la mort dans toute existence. En résumé, la science et la foi tireront un grand profit de leur dialogue si celui-ci permet à l’une et à l’autre de montrer que l’homme outrepasse les constructions intellectuelles ou spirituelles.

Il me semble que, tout en respectant les ordres distincts de nos discours et de nos pratiques mutuels, un dialogue soutenu permettrait une approche toujours meilleure de la vie humaine, qu’elle soi physiologique ou relationnelle. Quelques sujets pourraient être ici évoqués, comme la nécessaire compréhension que doit élaborer l’homme souffrant de sa maladie, comme la gestion de l’incertitude du diagnostic médical pour le patient, ou comme l’acceptation de la mort pour le patient et, avec lui, le personnel soignant. La liste n’est pas exhaustive.

Il me reste à vous remercier de votre attention, vous remercier d’avoir pris le temps d’écouter le pasteur du lieu sans qu’on vous ai forcément conviés à un office religieux. Il me reste aussi à remercier et à féliciter le Dr Jakob pour sa carrière académique et médicale prolifique et inventive, pour l’excellente idée qu’il a eue de nous convier aujourd’hui à cette journée, et pour sa grande curiosité. Je lui souhaite une bonne route et me rends disponible, s’il le juge adéquat, pour avancer quelque peu dans ce dialogue entre la science et la foi.

Pierre-Philippe Blaser

Lectures :

  • Esaïe 49, 1-6
  • I Thessaloniciens 5, 14-24
  • Jean 1, 19-28

JOUER UN ROLE SYMBOLIQUE

Quand on dit de quelqu’un qu’il « a joué un rôle symbolique », lors d’une réception par exemple, ou dans un grand rassemblement associatif, ce n’est en général pas pour lui faire un éloge !

Parler de rôle symbolique, c’est une manière polie de désigner un rôle de figurant, un rôle insignifiant. En d’autres termes, cet individu n’aurait pas été là que personne n’y aurait rien vu. Son absence eût passée inaperçue !

Le contraire d’un rôle symbolique, c’est un rôle déterminant, un rôle crucial, un rôle important. Ce qui de nos jours et dans nos contrées semble avoir une réelle valeur, c’est de jouer un rôle déterminant dans le cours des événements.

Bref, vous m’aurez suivi, un rôle symbolique, dans le langage courant, dans le langage des journaux aussi, c’est souvent un rôle sans importance, qui vaut que pouic !

Pourtant, le mot « symbole », si on s’intéresse à lui, est un mot riche, propre à susciter la réflexion. À l’origine, dans la Grèce antique, ce mot désignait un objet en deux parties capables de s’emboîter parfaitement. Lorsque deux personnes s’unissaient par un pacte, elles recevaient chacune une partie de l’objet. Chaque membre du duo ne possédait ainsi que l’une des deux parties d’un tout.

Plus tard, le mot « symbole » a signifié : mettre ensemble, réunir, expliquer. Le symbole en effet permet d’exprimer des choses au-delà des mots. Dans un symbole, il y a mille mots. Une signification qui va plus loin.

C’est ce qui le distingue du signe. Prenons les panneaux de signalisation de la circulation routière, eux signifient une seule chose :
Stop = stop ; sens interdit = sens interdit. Imaginez un instant que nous nous mettions à interpréter les panneaux de signalisation routière à chaque fois comme des symboles : cela donnerait un joyeux pétrin!

Mais le symbole, lui, peut avoir des significations multiples.

Cela explique la place qu’il occupe dans la vie religieuse.

Un peu partout, de par le monde, dans les rues, sur les maisons ou les corps humains les symboles prennent leurs quartiers.
La Bible, d’ailleurs, en est truffée.

Le symbole réunit un sens commun, visible, directement compréhensible, et un sens plus spirituel, plus difficile à saisir en quelques mots.

Prenons la croix. La croix est un symbole religieux qui se réfère aux supplices du Christ, a sa mort, au don de soi. Mais il réunit aussi, par sa ligne horizontale et sa ligne verticale, deux dimensions de la vie, deux univers. Le monde des hommes, horizontal, et le monde de Dieu vertical. La croix est une manière d’appréhender Dieu. De le sentir proche des hommes et de leur vie intérieure. On n’a jamais vraiment fini de parler de la croix. Il y a dans ce symbole une source pour la parole.

Prenons la crèche. La crèche aussi est, de prime abord, une image facile à identifier. Elle a pourtant valeur de symbole parce qu’elle raconte, imperceptiblement, quelque chose de doux, d’universel, de profondément humain. La crèche se laisse comprendre par les petits et par les grands, elle parle aux hommes par-delà les mots. Elle contient un message de paix et de vie, sans pour autant utiliser des phrases.

Dans les pages d’Ecritures lues ce jour, trois personnes ont joué au fil de leur vie, un « rôle symbolique » : le prophète Esaïe, Jean-Baptiste et l’apôtre Paul.

Le prophète Esaïe comprend qu’il a reçu la vocation de réunir les hommes de son peuple dispersé. Il est serviteur de Dieu : il a pour vocation de mettre ensemble, de réunir, le peuple avec lui-même et le peuple avec son Dieu : « Le Seigneur déclare qu’il m’a formé dans le ventre de ma mère pour être son Serviteur ».

Jean-Baptiste est interrogé par le pouvoir de son époque. On lui demande avec empressement « Qui es-tu ? Que fais-tu ? Quel est ton rôle ? Es-tu le Messie (c’est-à-dire quelqu’un qui doit jouer un rôle déterminant) ? Et Jean-Baptiste, répond : « non, non, non, moi, je suis la voix qui crie dans le désert ». « Moi, je joue un rôle symbolique. Je fais en sorte que le cœur des hommes et des femmes soit préparé pour recevoir quelqu’un qui est plus important que moi, pour recevoir la présence de Dieu parmi les hommes ».

L’apôtre Paul, lui aussi, à travers ses épîtres, joue un rôle symbolique. Il souhaite que les récepteurs de ses lettres orientent leurs pensées vers le ciel, qu’ils redécouvrent leur vie spirituelle. « Que Dieu, source de paix, fasse que vous soyez totalement à lui… Saluez tous les frères d’un baiser fraternels . On retrouve ici les deux dimensions de la croix : le lien entre les êtres humains ainsi que le lien entre les êtres humains et Dieu.

Jouer un rôle symbolique, en définitive, ce n’est pas jouer un rôle insignifiant ! Notre manière contemporaine de voir les choses et de voir le monde, nous a peu à peu habitués à mettre l’accent sur ce qui est matériel, palpable, directement compréhensible. C’est une façon de nier une part de nous-mêmes. Parce que nous avons besoin du symbolique. Le symbolique qui unit et réunit. Parce que le symbolique nous permet de nous redécouvrir nous-mêmes et d’approfondir notre dimension spirituelle.

Le travail de nos églises, la place de nos communautés religieuses, est quelquefois perçu comme symbolique dans un sens un peu dévalorisant, dépréciatif. Nous redécouvrons aujourd’hui l’importance du symbole, l’importance de ce qui unit et de ce qui réunit. L’importance d’exprimer et de méditer sur ce qui outrepasse les mots.

Le temps de l’Avent qui se poursuit et de Noël qui s’approche nous permettra de nous positionner face à l’appel de l’apôtre Paul :
 « Que Dieu, source de paix, fasse que vous soyez totalement à lui ».

PPB